À quelques jours de la COP26, un sommet climatique international très attendu, l’ONU vient de prendre 2 mesures à saluer :
- Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a reconnu le vendredi 8 octobre 2021, et pour la première fois, le droit à un environnement « propre, sain et durable » comme un droit fondamental. C’est à la fois un aveu comme quoi le réchauffement climatique et ses conséquences menacent directement l’humanité (déplacement des populations dû à la hausse du niveau des océans, sécheresse extrême, diminution de la biodiversité, apparition de nouvelles maladies …) mais aussi et surtout une vraie satisfaction qu’une des plus grandes instances qui dirigent le monde reconnaisse ce droit.
- L’ONU crée un nouveau poste de rapporteur pour la protection des droits humains face au changement climatique. Ce rapporteur sera nommé pour 3 ans afin d’étudier et de déterminer selon l’AFP : « comment les effets néfastes des changements climatiques, y compris les catastrophes soudaines et les catastrophes à évolution lente, influent sur l’exercice plein et effectif des droits de l’homme ». Là encore, cette initiative illustre l’engagement de l’ONU dans ce combat contre le réchauffement climatique qui nous concerne tous.
Ces deux mesures permettront peut-être d’aboutir à des politiques environnementales ambitieuses et plus contraignantes pour les États. L’objectif avoué étant que tous les pays de la planète satisfassent leurs obligations et leurs engagements en matière de développement durable ; alors qu’en septembre 2021, la majorité des pays n’avaient toujours pas défini et communiqué leurs ambitions climatiques…